LE CHÂTEAU

Fondat, au départ fief féodal écossais est cédé en 1260 à la princesse de Béarn, Constance Vicomtesse de Marsan. Elle épouse en premières noces le fils aîné du roi d'Aragon, elle devient veuve et se remarie à Windsor avec le neveu du roi d'Angleterre Henri de Cornouailles d'Alemagne. Cette princesse fonde la bastide de Sain Justin par acte de paréage avec les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem – Ordre de Malte.

Au XVIème, Fondat est en ruines et repris par Jehan de Malartic, grâce à la bourse de 2000 écus donnés par le Roi Henri IV La famille de Malartic, d’extraction chevaleresque, le conserve ensuite pendant près de 3 siècles.

Au XVIII et XIXe s. Fondat et son jardin aux essences rares, devient le rdv de gens de lettres. André Chénier, poète, figure majeure de l’hellénisme en France y puisera son inspiration lors de longues promenades avec Abel de Malartic. Jules Barbey d’Aurevilly écrit aussi à Fondat.

Sous les 1er et 2nd Empires, les Malartic brillent toujours à Paris. Napoléon III offre d'ailleurs la cheminée et le plafond qui ornent encore aujourd'hui le Grand Salon. Fin XIXème, les Malartic perdent Fondat qui sombre à nouveau dans un état de vétusté avancée.

En 1966, Max Lavielle et Henriette d’Aspe, entreprennent de le sauver. Ils se lient d’amitié avec les descendants de Jehan de Malartic. En 1999, le Château, intérieur - extérieur, le Grand Pavillon, les écuries, le Colombier, le chai et le parc sont inscrits Monuments Historiques.

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En 2010, par le jeu d'alliances maritales, les familles se rejoignent Plus de sept siècles après la fondation de Saint Justin par les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, l’Ordre Souverain de Malte est toujours présent à Fondat dans sa mission humanitaire, grâce à l'investissement personnel de ses propriétaires.